Créer un VPS kali gratuit grâce à nua.ge

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Qu’est ce que nua.ge ?

Nua.ge est le service cloud d’Oxeva, une filliale du groupe français Laposte. Il propose diverses distributions pour ses machines virtuelles (AlmaLinux, Centos, Debian, Ubuntu et Rocky Linux). Le service propose 50€ de crédits offerts (100€ via parrainage) à la création du compte, ce qui permet de faire tourner une VM de petite ou de moyenne taille quelques temps.
Vous pouvez utiliser mon lien de parrainage: https://nua.ge/referral/VXUXWAWY

Créer une VM sur nua.ge

L’interface se veut simpliste, et cela est assez simple. Pour créer notre Kali, nous allons devoir passer par la création d’une VM debian que nous allons convertir en VM Kali.

projet.png On commence par créer un projet nua.ge, qui correspond à un parc de VMs.

projet2.png On va créer notre instance.

createvm.png On crée une machine debian, avec les spécifications voulues (ici à titre d’exemple, j’ai crée une VM 4CPU 4GB de ram). A gauche nous avons le prix au jour ou au mois, on peut voir qu’avec un compte gratuit je peux garder ma machine virtuelle au moins 3 mois. Il ne faut pas oublier de sélectionner ‘Associer une IP publique et autoriser SSH’ pour pouvoir utiliser la machine correctement ainsi que d’importer votre clef publique RSA.

kalilaunching.png Au bout de quelques instants la VM apparaît dans notre projet. Il suffit alors de s’y connecter en SSH.

ssh debian@IP_PUBLIQUE -i ./votre_clé_privée

Une fois connecté, téléchargez le script de ‘conversion’ vers Kali. Il s’agit d’un script de warecrash disponible sur github. Ce script va ajouter les repos kali sur la machine et installer tous les tools.

wget https://gist.githubusercontent.com/warecrash/f35d4f9a822c452b0c54bbdb47c0c9a5/raw/8f7055e1cde8ae03f19f57d0154f259e9f8f3060/makekali.sh

On lance le script, il nécessite d’être lancé en tant que root car il va installer un grand nombre de paquets. Comme toujours, il est important de vérifier le contenu du script avant de le lancer :

cat makekali.sh

Une fois cette vérification faite, on peut le lancer.

sudo bash makekali.sh

Lors de leur installation, les divers paquets vont parfois demander des configurations particulières. La première est la suivante : libc6.png Je vous recommande de sélectionner oui, les services nécessitant d’être redémarrés le seront automatiquement. keyboardlayout.png Sélectionnez le format de votre clavier. Dans mon cas : Other > French > AZERTY. consolesetup.png Vous pouvez choisir le set de caractères utilisé dans la console. Je vous recommande d’utiliser la fonction ‘Guess optimal’ si vous n’avez pas une configuration particulière à faire ici. tripwire.png Pour les nombreux prompts suivants, je vous conseille de laisser la configuration de base qui conviendra à la plupart des usages. N’oubliez cependant pas d’ajouter votre utilisateur au groupe Kismet si vous comptez l’utiliser : kismetsetup.png Il nous est demandé si nous souhaitons utiliser une keyphrase pour Tripwire. Je vous conseille de l’activer (site et local). sitepassphrase.png

Une fois toutes les installations terminées, on peut redémarrer la machine pour appliquer toutes les modifications.

sudo reboot

On remarque que le zsh n’est activé que pour root :

zsh.png

Si on veut l’avoir également pour l’utilisateur courant il faut utiliser la commande suivante :

chsh -s $(which zsh)

L’idéal étant d’avoir un utilisateur à votre nom pour remplacer debian. Libre à vous désormais de configurer la machine kali comme bon vous semble. Voici quelques guides utiles :

Gestion des utilisateurs Configuration d’un bureau virtuel

Facturation

A la fin du crédit offert à la création du compte, ou si vous parrainer des utilisateurs, vous serez facturé tous les mois de votre consommation. Si vous ne souhaitez pas payer le service, pensez à supprimer vos machines virtuelles. Vous êtes facturé pour le stockage lorsqu’elles sont seulement éteintes.

Si vous souhaitez optimiser votre crédit, pensez à éteindre la machine virtuelle la nuit par exemple pour ne pas payer la consommation CPU/RAM lorsque vous ne l’utilisez pas. Les machines sont pilotables par API pour automatiser le processus.